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Dans cet épisode, Samuel Durand nous éclaire sur la culture d’entreprise japonaise, et nous fait part des phénomènes qu’il a observés au côté d’un sociologue nippon.

Samuel Durand souligne l’aspect plus collectiviste de la société japonaise, et nous invite à découvrir une autre perception du travail. L’auteur revient avec nous sur les interdits et devoirs des Japonais au travail.

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L’invité du podcast Culture d’entreprise

Samuel Durand, c’est l’histoire d’un jeune étudiant qui s’est spécialisé dans le futur du travail en voyageant. Il n’y a pas si longtemps, en 2016, il intègrait l’École de Management de Grenoble. Pour son mémoire de fin d’étude, le jeune homme s’est intéressé aux nomades digitaux et est parti observer le “travail de demain” dans plus de dix pays.

Depuis, il écrit, documente et conseille sur l’avenir du travail. Il est notamment devenu expert pour le Lab de Welcome to the Jungle en 2021.

Sa citation

« Le travail c’est une dépense d’énergie dans un but précis. » James Suzman – anthropologue

Samuel explique simplement cette citation : « En réalité, tout est du travail…». Il souhaite valoriser le « travail gratuit », à savoir tout ce que l’on ne considère pas comme étant un travail à part entière, mais qui par le temps et l’énergie dépensés, en devient un. Pratiquer un sport, une langue, un instrument…c’est du travail. Entretenir la relation avec ses collègue en allant aux afterworks, au Japon, c’est du travail…

Les thèmes abordés dans le podcast

  • Nomikaï et Karōshi : entre vie et mort au travail

« Au japon, l’attachement à une entreprise devient parfois un rapport identitaire. Un employé parlera d’abord de l’entreprise pour qui il travaille, et ensuite de sa fonction, par exemple. » Les termes Nomikaï et Karōshi désignent deux phénomènes bien ancrés dans la société nipponne. Le Nomikaï, l’after work obligatoire des japonais, est souvent tardif et arrosé. Et le Karōshi, plus funeste, signifie la mort par excès de travail.

  • Une société collectiviste en quête d’excellence

La société Japonaise est dite collectiviste, en opposition à la société Française, individualiste. Au japon, la hiérarchie a d’ailleurs une importance capitale, et chaque prise de décision est contrôlée. « Le point fort, c’est qu’ils sont très bons en organisation et en exécution. », souligne Samuel. Une hiérarchie forte garantit également aux employés une grande mobilité verticale, et de belles perspectives d’évolution en interne.

  • Sexisme : La vie professionnelle des japonaises

Ce rythme de vie éreintant, saturé de travail, laisse très peu de place pour une vie familiale ou personnelle. « De nombreux Japonais restent simplement célibataires, et la vie de couple n’est pas tout à fait pareille qu’en France. » De nombreuses Japonaises ne travaillent pas ou alors très peu, afin de garantir l’éducation des enfants.