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Petit Bambou est la septième entreprise co-fondée par Ludo Dujardin. Comment la raison d’être de cette application de méditation résonne en interne ? « On était très attachés à cette notion de pas de souffrance dans le travail », nous confie le co-fondateur. Pourtant au moment de la création, les fondateurs discutent relations personnelles, pas gestion humaine : « Parce que les mots n’ont pas le même sens pour chacun. L’utilisation du vocabulaire génère des conflits. Donc je n’aime pas trop, quand on parle de culture, mettre des mots dessus. »

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L’invité du podcast Culture d’entreprise

« J’étais un élève montessorien quand j’étais enfant. Quand j’allais à l’école, on ne me disait pas quoi faire, on me laissait découvrir, agir. Donc j’ai toujours appris selon mon propre plaisir d’apprendre ». Après un diplôme d’ingénieur et une expérience dans la Silicon Valley, Ludo Dujardin revient en France : « Les États-Unis ont eu beaucoup d’impact sur moi. Cela m’a enrichi sur beaucoup de points et cela m’a beaucoup déplu aussi. Cela m’a surtout permis de m’approcher de ce que moi je voulais vraiment ». Ludo Dujardin a créé Petit Bambou il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, l’application touche 11 millions d’utilisateurs, est présente dans 190 pays et est traduite en 6 langues.

Sa citation

*« Nous savons tous les deux que le monde sommeille par manque d’imprudence. »

  • Jacques Brel, “Jojo”*

Dans cette chanson, Jacques Brel est sur la tombe de son meilleur ami d’enfance, il lui adresse ces mots comme un message d’espoir. Pour Ludo Dujardin, notre envie de vouloir tout contrôler nous éloigne de l’imprudence. Résultat, le monde “devient gris”, faute d’une liberté non exercée et “la peur d’avoir l’air imprudent”.

La notion du temps, la course au « forever more », le vocabulaire militaire… Les thèmes abordés lors du podcast

  • La notion du temps

« On n’est pas trop stressés chez Petit Bambou, on n’est pas dans l’urgence. On laisse le temps aux choses. Notre injonction, c’est d’être à notre pleine puissance. Si on peut en faire beaucoup, il faut en faire beaucoup. Et si à un moment de notre vie on peut en faire beaucoup moins, faisons beaucoup moins ». Dans son entreprise, le temps – ou plutôt le manque de temps – n’est pas un ennemi. Chacun travaille à son rythme, tant qu’il met tout son potentiel dans ses missions.

  • La course au “forever more”

La bataille du « forever more » est centrale dans les entreprises. Toujours plus de profits, plus de chiffre, plus de clients. Mais c’est également une bataille sans fin. « Une entreprise est une entité morale qui utilise des ressources pour produire des biens et des services. Quand on veut trop produire, on abîme les ressources. C’est le cas avec la planète mais aussi avec les humains. On n’a jamais autant parlé de stress au travail, de burn-out, de perte de sens, de sommeil ou de détresse. Et je pense que c’est très lié à cette course du “toujours plus”. Chez Petit Bambou, si vous me demandez ce qu’on va faire l’année prochaine, ma seule réponse est : je m’en fous. »

  • Le vocabulaire militaire

Stratégie, cible, conquête de marché, stratégie défensive… Selon Ludo Dujardin, le vocabulaire militaire est omniprésent en entreprise, utilisé quotidiennement pour parler de dossiers ou de clients. « Je me suis dit, tiens, si on créait une entreprise où on remplace tous ces mots par des termes qui nous sont propres. On ne vise pas une cible, on sert des gens. Ça change totalement la mentalité. »